lundi 4 mars 2013

Onze

Précision

Je n'aurai pas la prétention de m'exclure du commentaire tiré de l'Esprit vagabond d'André Major, car quand on m'a demandé, naguère, de tenir un billet de lecture dans le cadre d'une émission « retour au foyer » à Radio Canada à Ottawa, et par la suite le samedi matin, c'était avant tout parce que je savais « causer » devant un micro, et en direct : mon timbre de voix faisant office de joli minois -- je fus élève de Madame Jean-Louis Audet, ne l'oublions pas... Au vrai, toujours assez littéraire, voire rat de bibliothèque, mais sans autre formation que les cours dispensés au collège. Un amateur donc. Et littérateur je l'étais à ma manière, rédiger les lois du pays, c'est écrire : songez à Stendhal qui s'inspirait du Code civil.

On m'a donné toute latitude quant aux livres, j'ai pu parler d'autre chose que des best-sellers et autres coups de cœurs obligés. Avec une sorte de régime de péréquation littéraire : livres en français (Canada/Québec/Francophonie) ou livres en traduction, qu'il s'agisse de romans, d'essais et même de poésie. Et comme objectif, de partager avec les auditeurs mon expérience -- plaisirs et déplaisirs -- de lecteur, sans jouer le jeu de la critique (quoique parfois...). J'ai été aidé, et magnifiquement, par l'animateur. M. G***, qui a depuis quitté la grande maison pour des horizons guère moins médiatiques.

En tout état de cause, même si j'ai beaucoup vanté le livre de Pierre Bayard, Comment parler des livres qu'on n'a pas lus, j'ai toujours lu tous les livres que j'ai commentés, y compris ceux de Mlle Bombardier.

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